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Le Squelette Fou

5 mai 2008

Funny Guy

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YES I'M A FUNNY GUY,
JOIN ME IN THE INSANE WORLD !

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4 mai 2008

Tombé du Ciel

   A la menace d'E.T., les Men in Black ont été formés par les Etats-Unis d'Amérique, à la menace des Aliens et des Prédators, la planètes à dû faire appel au Transformers qui une fois leur travail réalisé se retournèrent souvent contre nous.  Pendant ce temps, Palpatine renforçait son pouvoir au sein de la galaxie et se proclamait Empereur au moment même où Anakin Skywalker affrontait son plus vieil ami qu'était Obi-Wan Kenobi.

   Mais tous ont oublié l'histoire d'un autre extraterrestre issu des confins lointains de notre Voie Lactée Milka déchirée par les guerres qu'engendrent toutes les créatures dotées "d'intelligence".  En effet, dans la constellation du Squelette d'on ne sait quel animal ou bestiole, un vaisseau interstellaire connaissait de nombreuses perturbations, quelques années avant cet ère qu'est la Guerre Energétique.

   Traversant le défilé des Dardanelles se situant entre deux grosses étoiles qui auraient comme le désir de se manger l'une l'autre, avant de ne rentrer dans l'espace Marmara, un jeune astronaute dont le vaisseau Argo n'est pas sans nous rappeler qu'il a certainement dû connaître une maudite Médée qui l'aurait ensorcelé, où bien qui aurait trafiqué son moyen de transport...  En effet, alors qu'il passait entre les deux étoiles, surpris par un brusque changement de cap ou de péninsule comme le dirait Cyrano, il ressentit de soudaines secousses, et sentit sa dernière heure arriver...

   Comment avait-il pu en arriver là se demandait-il ?  Comment pouvait-il, lui, l'un des meilleurs pilotes, venir à en mourir dans ce qu'il considérait comme étant sa propre maison ?  Qu'en était-il du passé ?  Qu'en était-il de la mort ?  Qu'en était-il de la vie ?  Les étoiles semblaient s'approcher à grande vitesse par un train d'enfer, la chaleur devenait étouffante, sa peau brûlait, décrépite.  Le vaisseau fondait, puis soudain, ce fut un trou noir qui l'emporta.  Il ne se souvint de rien, amnésique de ses heures tragique à sa personne, mais quand il se réveilla, il était sur une plage, quelque part dans l'univers, sur une plage de rocs et de sables, sur une plage de Saturne ou Neptune, ayant perdu à la fois la notion du temps et de sa navigation légendaire.

   Rencontrant alors une très jolie jeune femme qui sortait de l'écume, il lui demanda où il avait pu atterrir.  Mais celle-ci ne comprenait pas son langage, et semblait être terrifiée par sa vue.  Elle lui tendit un miroir et compris qu'il était bien trop laid pour continuer à s'exprimer avec elle qui semblait irradier d'amour et de vénusté, comme aphrodisiaque.  Ainsi, il s'en alla, déprimé, quand elle décida de lui faire un marché.  Enivré à cet idée, il accepta sans attendre tel un Faust dévoré par la passion.

   Redevenu aussi beau qu'avant sa catastrophe, il devrait servir les intérêt de la déesse et se faire passer pour son frère, ou son fils.  Cupide, il vit cela comme étant la meilleure des opportunités.  Néanmoins, une fois qu'elle serait morte, il devrait alors retrouver son visage, et fuir la Mort jusqu'à la fin des temps, s'épuisant jour et nuit, nuit et jour, ne pouvant compter sur autre chose que la peur lui tenaillant le ventre, envahi par l'angoisse et la démence.  Mais cela lui importait peu, il allait devenir un Dieu, même si cela ne pouvait durer que quelques années.  Mais qu'est-ce que quelques années pour un être venu de par delà les étoiles ?

   Aujourd'hui la divine beauté est morte, plus assez vénérée et nourrie par les éloges du peuple et des prêtres qui la sacraient jadis.  Aujourd'hui, celui qui traversait la constellation du Squelette est devenu fou.

4 mai 2008

Amour Déjanté

   Il fut un temps ou l'amour était l'honneur même de l'individu, il fut un temps où l'amour n'avait autre raison que l'amour, ce temps, c'était sur les planches d'un théâtre à Londres au cœur du siècle d'Elizabeth Première d'Angleterre, alors que de jeunes acteurs, dans la fleur de leur beauté, interprétaient sur les planches, près d'un balcon aménagé, la scène d'un amour trop précoce et trop dévorant.  C'était le temps de Roméo, c'était le temps de Juliette, c'était le temps de Shakespeare

   On dit souvent de Shakespeare qu'il avait un grand génie quant à la description et la narration de ses personnages, s'immisçant dans les profonds méandres de leurs pensées secrètes, voyant jusque dans leurs cœurs pour en faire part aux spectateurs avides de voir, avides d'entendre, ou bien, avides de lire.  Néanmoins, on dit aussi que l'imagination lui faisait défaut, et que donc, il ne pouvait pas créer d'histoire à part entière, en réécrivant d'ancienne avec un talent qui effaçait les versions originales.  Mais pouvait-il vraiment effacer l'origine de Roméo ?

   Le peuple de Venise dans lequel apparaît le Roméo de Shakespeare était un peuple de marins, de marchands, de soldats, d'hommes de foi et d'hommes opportunistes.  Quant au peuple du véritable Roméo, Roméo de Fort Coligny, Roméo le Corsaire, c'était un peuple d'aventuriers et de forbans, de ruffians, d'opportunistes sans foi ni loi, de marins à la cervelle détruite par les ambitions et les rêves grandiloquents de trésors.

   Roméo ne fut jamais un grand pirate tel que Barbe Noire, et il n'eut jamais le panache pictographique de Barbe Rouge, mais il était un bon corsaire, servant en fidèle ciminel les intérêts de la couronne de France.  Natif du val de Loire, ayant connu la construction de certains grands châteaux inspirés par l'art italien, surgissant des catacombes de la terre sous l'impulsion de François Premier le Valois, il vécut surtout sous Henri le Deuxième.  Fils d'un marchand français et d'une riche héritière florentine qui lui choisit son nom, Roméo partit de France lors de l'expédition du Vice-Amiral de Bretagne Villegagnon à titre d'armateur, mais il ne fit jamais véritablement son travail.  La colonie installée ayant connu trop de dissensions, il amarra un navire et bâtit une entreprise plus lucrative, celle de la piraterie, sous le couvert d'un faux pavillon espagnol ou français, servant comme un mercenaire hardi et propre sur lui.

   Un jour qu'il alla en Nouvelle Espagne, Roméo rencontra non pas Juliette, mais Julia, ce que déforma notre brave Shakespeare quelques années plus tard afin de mieux faire correspondre ses vers et sa prose ô combien romantique.  Si vous connaissez le mythe de Tristan et Yseult, peut-être pourrez vous le retrouver dans l'aventure romanesque qui lia Roméo à Julia.  Une fois devenu chevalier corsaire, il avait son propre honneur, celui de n'avoir qu'à faire avec des brigands, résolu de devenir un "gentil" mysanthrope couleur de navire.  Puis tandis qu'il voulait en découdre avec un certain Marquis el Viandorandelo del Santimbelo, abordant son navire, vainquant son équipage et égorgeant sa gorge, le jetant par dessus bord puis partant en quête de trésor dans les cales et les cabines, il rencontra la divine marquise Julia, très jeune, au mariage encore nullement consumé, et déjà veuve de son infâme mari.  Tombant amoureux de son regard d'ange, Roméo lui promit des montagnes de trésor, mais elle refusa ses avances, lassée d'avoir déjà été promises à de telles choses par son ancien mari qui finalement n'avait pas été fichu de faire mieux que de l'enfermer dans une cabine.

   Néanmoins, elle fut charmée par la crinière du jeune Roméo, et puis son arrogance tant que sa franchise.  Aussi le mit-elle à l'épreuve, aussi franchit-il l'océan pour elle, afin de ramener un chandelier du château de Blois qu'avait continué de bâtir François Premier.  Aussi s'avança-t-il en terre indienne afin de ramener une couronne de chef de tribu.  Aussi perdit-il dix fois son équipage pour en retrouver cent nouveaux, puis finalement la rejoindre dans son château, l'ayant séduite depuis le début, mais elle n'ayant osé s'avouer, profitant de l'excuse bien adéquate du deuil d'un mari à trop vite perdu.  Mais son passé le rattrapant, Roméo reçut un jour une lettre de son père le rappelant en France pour qu'il réalise un mariage depuis bien longtemps organisé.

   L'amour leur étant interdit, séparé par un océan trop long à traverser, les deux amants de l'impossible pleurèrent amèrement leur passion qui les avait mené à la folie tant qu'au délice, faisant presque s'élever le niveau des mers.  Mais Roméo concerva néanmoins des contacts en Nouvelle-Espagne et tous les ans partaient pour un long voyage afin "d'assurer les affaires", cocufiant sans remord son épouse devant la loi, elle qui ne l'était pas devant l'autel de l'amour.  Mais ces voyages n'étaient jamais assez longs, puis un jour il apprit l'insistance d'un quelconque Vicomte auprès de sa marquise.  Aussitôt, le Roméo partit vaincre cet importun, mais périt au combat par la perfidie de son ennemi juste alors qu'il allait porter le coup de grâce de sa rapière.  Sa pauvre bien aimée alors s'allongea sur lui, larmoyante, et d'un souffle, expira sa vie d'un dernier baiser qui lui rinsuffla quelques forces, qu'il utilisa pour survivre jusqu'à la nuit des temps, avec un radieux sourire d'espérance et de démence sur le visage, recherchant jusqu'à jamais sa bien aimée ou sa réincarnation dans les traits d'une jeune femme tout aussi jeune et belle qu'elle.  Témoin des premières heures de la piraterie, il reprit son ancien bandana, puis partit explorer le monde, laissant un jour en Angleterre, un écrit de sa trop courte et trop intense histoire d'amour, sur le bureau d'un homme qui transporta son histoire à l'âge d'Or de Venise, à la mort tragique des jeunes victimes de l'amour glorieux et totalement irraisonné, car l'amour n'as pas de raison pour exister, il suffit souvent... d'un simple clin d'oeil.

3 mai 2008

Sombre Nuit d'Hiver

   La Terre entière tremblait, l'Hiver se faisait grincer toutes les portes et se gémir toutes les fenêtres, battues par des averses tambourinantes et trébuchantes.  Les nuages étaient trop nombreux pour qu'on les compte, trop noirs pour qu'on les aperçoive, trop hâtifs pour qu'on puisse les châtier, trop vaporeux pour être vraiment considérés comme ce qu'ils étaient, la vengeance de Gaia. 

  La Lune n'avait plus envie de voir la Terre, la Lune n'avait plus envie de voir le monde, celui-ci était devenu trop laid, trop décadent dans son gigantisme.  Les chiens restaient affamés dans les rues et, sous les flocons ardents, hurlaient plus que les loups qui dans les forêts, attendaient l'heure pour ressortir et faire se renaître le mythe du règne des Bêtes de Belzébuth.

   Profitant d'une nuit obscure pour s'éclipser de chez elle, une jeune femme des plus séduisantes voulut faire ce qu'on appella : "le mur", allez savoir ce que c'était dans le langage des jeunes des années quatre-vingt, nul ne saurait plus le dire.  Elle savait ou se rendre, elle savait qui aller voir, elle savait qui rencontrer et séduire, elle savait bien des choses, mais elle ignorait les desseins de Gaia, qui profitait de l'hiver pour faire se ressurgir la grandeur de Shiva, la Déesse oubliée de la Mort. 

   Seule Shiva en effet pouvait apaiser la fureur de Gé, seule elle pouvait fournir le tribut demandé, elle l'avait fourni pour des siècles, sous un autre nom, grâce aux guerres des Incas et des Aztèques, mais désormais que les Espagnols avaient bouleversé l'équilibre, maintenant que le monde avait survécu à l'année 1666, MDCLXVI, apparaissant comme le décompte final de la vie humaine, alors que Londres brûlait avant que les Hollandais n'arrive sur la Tamise, tandis que cent prophètes de mauvaise augure proféraient, en Moyen Orient tant qu'en Asie Mineure de l'empire Ottoman, que le monde touchait à sa fin, désormais que Gaia avait permis aux hommes de survivre à l'année de la Bête, sans presque aucune contre partie, elle voulait un nouveau payement.

   Anciens Dieux oubliés, les divins païens s'étaient rassemblés pour faire face à la plus grande menace jamais connue.  Dieu n'étant plus assez vénéré, il ne pouvait pas interférer, il avait également trop d'occupations à maintenir l'harmonie de tout l'univers que pour se soucier du sort d'une seule planète, malgré son omniscience et toute sa bienveillance.  Aussi, Shiva fut-elle désignée pour tenter de répéter l'histoire qui sauva l'Humanité en l'an 1666, l'âge d'Or des Boucaniers des Caraïbes.

   Déjà le monde semblait chavirer comme si Atlas n'arrivait plus à soutenir sa charge comme devenant trop lourde.  Déjà Davy Jones ne s'occupait plus des âmes abandonnées et se préoccupait plus de sa gloire d'antan qu'il fallait restaurer que de son devoir tant attendu par plus d'une divinité.  Déjà les bassements de l'Église tremblaient sous les menaces répétées de Luther et de Calvin puis de leurs disciples, déjà les rois se faisaient assassinés tel Henri IV en 1610.  Les siècles échappaient à l'emprise de la raison et l'emprise de l'équilibre, il fallait un nouveau sacrifice, les anciens ne suffisant plus à satisfaire la soif de la Terre.

   Un jeune aventurier plein de vie tout comme la jeune fille de ce terrible soir d'hiver fut la victime de cette époque troublée que fut l'année 1666.  Arrivant au Temple d'une divinité Maya ou Aztèque, il n'aurait su le dire, tout son équipage périt avant qu'il ne tombe sur un vieux prêtre au rides aussi creusés que les sillons que tracent désormais les avions dans le ciel.  Mis sur l'autel de la souffrance, suintant de son propre sang à l'image de Jésus qui pourtant n'avait voulu que cette histoire ne se répète, comme accroché à la croix des suppliciés, exsangue sur l'autel des moeurs, criant toute la colère de Gaia et toute la peine que la Mère Nature avait pu ressentir, il fut réduit à l'état d'homme autant que de mort, puis devint un squelette dont les chairs mortifiées ne pouvaient subir les altérations des âges.  A vif pour la nuit des temps, le jeune aventurier repartit du Temple avec pour seul image en tête celle de la souffrance.  Mais il avait un sourire, un sourire déformé et hideux certes, mais un sourire monstrueux, plein d'espoir et d'ironie, d'un cynisme indémontrable et sarcastique, il riait parce qu'il avait survécu, parce qu'il pourrait survivre encore, et peut-être s'extirper de sa condition.

   Jamais l'Humanité ne su ce que ce pauvre jeune homme connu, mais la jeune femme dut subir le même traitement, à peu de choses près...  Il faisait froid dehors, mais elle avait pourtant mis un petit top bleu qui faisait se voir le bas de son ventre plat et trop joli pour passer inaperçu en discothèque et ne pas être effleuré voir ballotté entre quelques mains avides auxquelles elles consentaient, afin d'échapper au mal de vivre qui l'empoignait, elle ainsi que toute sa génération, ainsi que Gaia qui les affectait tous de son chagrin inconsolable.  Le temps était propice à l'intempérie, il n'y avait que de rares intermittences entre les averses diluviennes, mais elle sortait néanmoins sans véritable veste, avec un pantalon très fin, de petite chaussures trop frêles, sans compter une chevelure impossible.  Elle était très belle, et plutôt grande, ce qu'elle maudissait parfois.

   Elle connaissait le chemin, nous l'avions déjà dis, mais alors que les chiens hurlaient famine, la route changea au travers d'une brume à laquelle elle ne porta pas grande attention, quand soudain, sous un éclair retentissant, dans l'effroyable démesure d'un palais babylonien échoué sur les bords d'une mer de Sable, paré d'une dentelure de Cathédrale macabre des temps baroques, elle vit face à elle un bâtiment à vous faire ressentir plus de frissons qu'il n'en faudrait pour achever le bon cheminement d'une vie.  Une musique latente semblait retentir, et des voix mystiques murmurait par impulsions des phrases sanguinolentes, pleine de meurtre et de saccage.  Envoutée, la jeune femme resta tétanisée, quand un vieux Merlin sembla venir au devant d'elle.  Arborant une cape de Gandalf et tenant dans sa main le trident d'un Poséidon, il semblait être l'imposteur Charon, ayant volé aux Dieux morts leurs seuls revêtements afin de les faire franchir les rives du Styx, inspiré des larmes même de Gaia.  Mais ce n'était pas Charon, ce n'était pas non plus Merlin, c'était un écho mythique répondant à toute l'imagination de la jeune femme envahie par les stéréotypes de son esprit embrouillé par l'époque sinistre dans laquelle elle vivait.

   Une fée vint à elle comme une Clochette, puis elle se laissa guider par le Belphégore qui lui tendait la main, avant de n'être guidé au travers de couloirs geignant jusqu'au larmoiement des armures rouillées par le temps qui les abandonnait.  La Bête surgit alors, et saisissant la main de la Belle, il la guida jusqu'à l'aile Ouest, afin qu'elle s'y pique à la quenouille.  Se faisant, elle tomba dans les ténèbres, puis se réveillant, se retrouva dans une pièce glauque et comme pleine d'une sueur de putréfaction asphyxiée.  Il n'y avait ni porte ni fenêtre, juste une lumière d'au-delà puis un coffre, qu'elle ouvrit en désespoir de cause, toujours empreignée de cette léthargie languissante qui s'était emparé d'elle.  Elle y vit alors un masque, et ne put faire autre chose que de le mettre, ensorcellée.

   Le jeune homme avait laissé son sourire sur ce masque, qui n'était autre chose que sa peau, qu'il s'était arrachée tant d'années auparavant, se libérant du prix du sacrifice, et la jeune femme le prenant, devint comme lui, une créature d'outre tombe, changeant jusqu'à son sexe pour devenir ce qu'avait été le premier supplicié, un Squelette Fou.  Celui-ci ne serait plus que d'un humour décalé, mais par l'intervention folle de son esprit tari par les toxications de la démence, il se jouera des humains afin de tenter de survivre, afin d'en emporter d'autre dans la tourmente, ne pouvant jamais être pris au sérieux, en fin de compte... jusqu'à ce que le masque ne tombe et ne relaisse à la jeune femme son allure d'origine, tant de fois plus féminine et plus gracieuse.

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Le Squelette Fou
  • Bienvenue dans l'univers terriblement délirant d'un masque qui s'accapare du corps de son maître une fois qu'il le porte, le poussant à l'accomplissement des faits les moins sains d'esprit. Bienvenue dans la Hantise du Squelette Fou !
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